Bonne année: édito janvier 2020

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Crédit: Marie-Françoise Govin

Les temps sont difficiles, ici et ailleurs, à l'entrée des années 20.

Mais bonne année à tous et toutes, en lutte, en recherche, en joie de vivre, qu'elle soit belle.

 

Janvier est un moment fort dans la préparation du festival. Dans les équipes, dans les comités, on sent monter une accélération. Les programmations se finalisent, les réalisateurs sont informés que leur film sera projeté, les jurys se constituent, les salles de cinémas entrent dans le circuit, les équipes de bénévoles prennent forme... On aimerait plus de soutien, plus d'argent, des bureaux plus grands et plus confortables pour préparer et réaliser un festival à hauteur d'un cinéma fécond et attendu à Toulouse. En Amérique latine, le cinéma souffre : désengagement de certains États pour la culture, baisse de financement à peu près généralisée, censure masquée, crises politiques, économiques et sociales au Chili, en Bolivie, au Venezuela, en Colombie, au Honduras, chape de plomb au Brésil. 2019 a été l'année du réveil: Chile despierta, Colombia despierta lit-on dans les rues. Cinélatino 2020 met en phase les Toulousains avec les habitants de ces pays, ainsi que les créateurs dont l'énergie et l'inventivité ne faiblissent pas. Un festival en alerte est en construction.

 

Crédit photo | Marie-Françoise Govin
Traduction | Réveille toi pour de vrai, quoi !