Les infos du festival 2024

Focus: salut les cubain·es ? Résister a l'effacement

Cuba a été pendant la seconde moitié du XXe siècle un pays au cinéma dynamique, fruit d’une politique nationale volontariste dont l’ICAIC était l’organisation et la ferveur révolutionnaire le carburant. Les immenses difficultés actuelles entretenues par le blocus ont modifié en profondeur la relation de l’île à ses cinéastes.

Rencontre avec les réalisateur·trices de documentaires en compétition

Mercredi 20 mars | Quelles formes et pratiques pour explorer le réel ? Rencontre avec les réalisateurs et réalisatrices des documentaires en compétition. Les documentaristes rencontrent le public pour une discussion autour de la création documentaire en amérique latine...

La Película | Retrato de um certo oriente

  • Tout sur les compétitions

Retrato de um Certo Oriente raconte l’histoire de frontières traversées et de limites franchies. D’abord la frontière du pays, puis celle du fleuve et enfin celle de la maison.
Quelles limites acceptons-nous de faire tomber par amour ? Que sommes-nous prêt·es à traverser ? Le film propose une réponse à ces questions au travers de ce « portrait » construit par son format photographique et son noir et blanc simplement travaillé pour exacerber les détails intimes de ses personnages.

La Película | La Practica

  • Tout sur les compétitions

Un cours de yoga perturbé par un tremblement de terre, c’est ainsi que commence La Práctica, dernier film du réalisateur argentin Martín Rejtman. La réaction impassible des personnages face à cette secousse est similaire à celle de Gustavo dans sa vie privée. Confronté à toute sorte de chamboulements personnels, rien ne semble pourtant ébranler notre protagoniste. Du moins en apparence, car la blessure qu’il se fait à la jambe, loin d’être anodine, révèle un mal-être plus profond. Elle entraîne chez lui une remise en question, de soi et de son rapport au monde, défini par sa pratique personnelle du yoga.

La Película | Cidade ; campo

  • Tout sur les compétitions

Cidade ; campo est un film scindé en deux, traversé par des figures complémentaires et contradictoires. Le titre est assez explicite puisque la première partie de ce longmétrage prend place en pleine ville, où le béton omniprésent est marqueur de son expansion. Le premier plan de la fiction met cette idée en avant par le biais de son arrière-plan, cloisonné, encadré par ces lignes verticales que sont les immeubles. Joana, le personnage principal de ce premier déplacement, prisonnière du lieu, est non adaptée à son environnement. Le souvenir est le seul retour possible à ses racines, englouties par les eaux.

La Película | Reas

  • Tout sur les compétitions

Yoseli s’est fait tatouer la Tour Eiffel parce qu’elle aimerait connaître Paris, mais alors qu’elle pense que la vie va enfin lui donner l’occasion de voyager à travers le monde, elle se retrouve arrêtée pour trafic de drogue à l’aéroport. C’est ainsi que ce film musical de la réalisatrice argentine Lola Arias, nous fait entrer dans l’histoire.

La Película | Les films de la compétition court-métrage documentaire

  • Tout sur les compétitions

Toutes ces formes courtes inventent et proposent un certain regard critique face aux contextes filmés, qui véhiculent un mouvement, tantôt protestataire, tantôt révolutionnaire.

La Película | Les films de la compétition court-métrage fiction

  • Pélicula à la une
  • Tout sur les compétitions

La compétition court-métrage fiction révèle des parcours d’intimité familiale, qui passent par leurs attachements géographiques. La forme narrative courte leur permet de trouver un geste de film affiné et essentiel, sans jamais essentialiser leurs propos.

Programmation Jeune Public 2024

Le festival Cinélatino, c'est aussi une programmation dédiée aux plus jeunes à partir de 6 ans! Au programme cette année, vos enfants pourront découvrir 2 programmes de courts-métrages : Éclore, accompagné d’un ciné-conte, et du cinquième volet de la série Petites histoires d'Amérique latine, regroupant cinq histoires visant à leur faire découvrir le continent latino-américain, du Mexique à l'Argentine en passant par le Pérou et la Colombie...

Jeudi des Abattoirs : Otra Mirada | Casa Creativa Diluvio

Jeudi 21 mars | Rencontre avec Niles Atallah, suivie de la projection de ses courts-métrages issus du programme Créatures étranges et lumières souterraine. Douze courts-métrages attirent le regard sur les travaux des prolifiques Atallah, León et Cociña, partie émergée d’un corpus bien plus large. Cet ensemble d’expérimentations plastiques où les matières se fondent dans les murs, où les pellicules sont des objets de recherche, de jeu et de provocation esthétique, convoque autant les fantômes du passé que les monstres du présent d’un Chili en lutte.

Soirée Documentaire

Vendredi 22 mars | Composé d’images d’archives, de photos et d’entretiens, le film dresse le portrait d’une militante des droits des femmes trans légendaire en Argentine. À la manière d’un album de famille à feuilleter, le récit retrace les liens de solidarité et d'entraide entre les personnes de la communauté LGBTQI+ et l’épineux chemin qu’elles ont dû parcourir pour que le personnel devienne politique, au cours des brutales années 1980 en Amérique latine. Première mondiale...

Invitée d'honneur: Teresa Sánchez, artiste hors normes

L’invitée d’honneur de la 36e édition du festival Cinélatino Rencontres de Toulouse, Teresa Sánchez, est une artiste mexicaine qui, loin des paillettes et des stéréotypes, exerce ses multiples talents dans les arts de l’image et du son.

Film de clôture

Samedi 23 mars | Après un exil politique, le fils d'un puissant industriel est de retour en Argentine dans les années 1980. Lorsque son propre frère est kidnappé, commence pour lui une descente aux enfers où il découvre que la démocratie a encore partie liée avec les responsables de la dictature et qu'il devra négocier avec des criminels. Le film adapte l'histoire vraie de Martín Sivak publiée dans son roman El salto de papá (2017). Ovationné à La Mostra de Venise, ce thriller politique qui explore la transition de la dictature à la démocratie est porté par Rodrigo de la Serna (Buenos Aires 1977) dans le rôle principal...

Délibération en public du jury du Syndicat Français de la Critique de Cinéma

Samedi 23 mars | Venez assister à la délibération en public du jury du Syndicat Français de la Critique de Cinéma ! Une façon ludique de mettre en lumière le métier rigoureux, exigeant et nécessaire de critique de cinéma. Le public pourra réagir et échanger avec le jury en fin de délibération.

Sur un air Tango

Dimanche 24 mars | Personnalité débordante, musicien d’une intégrité farouche et abrasive, Rubén Juárez écrivit sa légende avec son bandonéon blanc. Il s’est éteint le 31 mai 2010, à 63 ans. Il était devenu El Último, le dernier des géants, au prix d’une trajectoire tourmentée. Avec sa personnalité et son génie singulier, il laisse un héritage artistique hors du commun. Débonnaire et tonitruant, de coups de coeur en coups de gueule, il guettait sans relâche le nouveau défi, le prochain tango. Et qui l’aime le suive !

Soirée Brésil

Dimanche 24 mars | Hiver 1969. Pierre Barouh retrouve son ami Baden Powell à Rio de Janeiro. Ensemble, ils partent à la rencontre des pères de la samba, João da Baiana, Pixinguinha et de leurs disciples, Maria Bethania, Paulinho da Viola, afin de témoigner de la vitalité de la culture carioca sous l’étau de la dictature militaire. Un documentaire exceptionnel sur la musique brésilienne réalisé par Pierre Barouh, dénicheur de talents, qui fit découvrir la bossa nova en France. Avant-première...

La Película | Sujo

  • Tout sur les compétitions

Quelle peut bien être la signification de ce prénom porté par le personnage principal ? Sujo est un petit garçon, enfant du sicario (tueur à gages) nommé Josué, ayant une dette à payer de sa vie pour le cartel du coin. Le garçon grandit avec sa tante et ses frères en suivant l’ombre de son père. Un récit allant de son enfance à son adolescence, qui dépeint un portrait complexe.

La Película | Sariri

  • Tout sur les compétitions

Si la cadette donne son prénom au film, c’est aussi l’histoire de Dina qui nous est contée. Plus mature, déjà mariée, à présent enceinte, Dina a perdu l’innocence qui caractérise encore Sariri, mais garde en elle l’espoir d’un ailleurs, loin des superstitions machistes et traditions liberticides. Inspiré de diverses réalités, le film dénonce les oppressions rencontrées par les femmes dans certaines contrées isolées, bien souvent justifiées par les préjugés qui persistent autour des menstruations.

La Película | No nos moverán

  • Tout sur les compétitions

Socorro doit venger son frère, elle étouffe psychiquement de cet assassinat qui la hante depuis des décennies maintenant, mais aussi physiquement, subséquemment à de lourds problèmes de santé. Quel est le nom de celui qui l’a tué ? Avocate, elle utilise les rouages de l’appareil juridique corrompu mexicain et parvient à retrouver le meurtrier. No nós moverán dresse le portrait d’une femme assurée bien qu’assistée par des personnages secondaires piquants et pertinents qui l’aident d’une manière ou d’une autre à survivre.

La Película | Memorias de un cuerpo que arde

  • Tout sur les compétitions

« Ce film est la conversation que je n’ai jamais eu avec mes grands-mères » : tel commence Memorias de un cuerpo que arde, où Antonella Sudasassi Furniss dépeint l’évolution du désir et des désirs de ses trois personnages : Ana, Patricia et Mayela. Dans notre monde patriarcal, et à une époque particulièrement répressive pour les femmes, ces dernières incarnent des victimes tragiquement banales.

La Película | Estranho camino

  • Tout sur les compétitions

En période de Covid-19, David, jeune cinéaste, se retrouve bloqué dans son village natal, où il tente de renouer les liens avec son père qu’il n’a pas vu depuis dix ans. Estranho Caminho touche à l’intimité, à la délicatesse et à la difficulté des liens familiaux, lorsqu’ils sont depuis longtemps coupés. Il nous fait travailler sur le deuil des relations, l’importance du contact, et la pudeur d’un père face à son enfant.

La Película | Aullido de invierno

  • Tout sur les compétitions

Franz et Ingrid ouvrent les cicatrices passées et témoignent par la parole des tortures subies au sein de la Colonia Dignidad, tandis que le cadre parcourt des paysages magnifiques, en rupture avec le propos du film, qui lui est presque horrifique, à la croisée du documentaire et de la fiction. Le contraste est fort, le film présente un extérieur froid et rude, là où cet intérieur, celui du foyer, chaud et doux, se focalise sur la complicité des personnages.

Pages