Un antiquaire découvre dans une statue médiévale un oeuf étrange en or sculpté, qui le blesse. Il découvre peu à peu qu’il est en train de rajeunir, mais qu’il est également atteint d’une insatiable soif de sang. Pour son premier long-métrage multirécompensé (Cannes, La Havane, Guadalajara…), Guillermo del Toro renouvelle le genre du film de vampire, en proposant une réflexion métaphysique sur l’immortalité et la frontière délicate entre humanité et monstruosité.

Un artiste photographe, Juan Cruz, est envoyé à un concert pour faire un reportage au sujet de « La Mona Jiménez », grande célébrité populaire. Il rencontre la jolie Sara et en même temps la mafia locale ! Fait peu commun dans le cinéma argentin, le film a été tourné à Córdoba, ville du centre-nord de l’Argentine, qui devient dès lors un personnage à part entière, dans une comédie policière aux références tarantiniennes.

À Atalaya, dans l'Amazonie péruvienne, voyant que leurs traditions médicales étaient en voie d'extinction et que les membres de leurs communautés ne profitaient pas davantage de la médecine occidentale, des organisations indigènes ont décidé de créer un Centre de Santé Interculturelle afin de former des soignants indigènes à l'usage des deux types de médecines. Images des pratiques et questionnement se répondent pour faire part de cette expérience inédite.

Invité à Buenos Aires à l’occasion d’un séminaire sur le cinéma, le cinéaste français Vincent Dieutre (Leçons de ténèbres, Fragments sur la grâce) découvre pour la première fois la ville dont lui ont tant parlé ses amis exilés Argentins de Paris. Portrait subjectif de la ville sous forme d’un journal intime mélancolique.

Au Guatemala, alors que les corps des victimes de la dernière guerre civile commencent à être retrouvés, Tomás Choc apprend que l’on a retrouvé sa fille, enlevée il y a vingt ans par l’armée. 150 km les séparent. Pour son premier long-métrage de fiction, Sergio Ramírez, avec subtilité et pudeur, rend hommage à la réalité guatémaltèque peu connue des conséquences de la guerre civile. En brisant la distance, le film crée l’espoir.

Un mystérieux personnage, aux ailes noires, réalise un tatouage sur un cœur contant l’histoire d’amour d’Émile, jeune poète romantique, et de Laila. Mais un clown sinistre d’un parc d’attraction vient bouleverser cette histoire d’amour naissante. Un clip en image de la chanson Don't give up du groupe Deep River Runing.

Un jeune prêtre, Pablo, doit faire face aux questions qu’il se pose autour de la foi. Deux prêtres plus âgés que lui, aux attitudes et caractères antagoniques, vont exercer chacun à leur tour leur influence, à la limite de la machination, lorsque l’un d’eux lui demande de commettre un homicide. S’il est question de foi, c’est avant tout pour placer les personnages entre bien et mal, non seulement dans des débats philosophiques mais jusque dans des actes meurtriers. Pablo (le très crédible Juan Minujín, personnage principal de Un año sin amor) est dès lors l’enjeu de deux hommes d’expérience (avec un inquiétant et extraordinaire Omar Núñez dans le rôle du Père Orbe, à voir aussi dans L’OEil invisible de Diego Lerman). L’exercice du pouvoir a ses limites même chez ceux qui sont les dépositaires du Bien.

Pablo, un joven cura, se enfrenta a los cuestionamientos sobre la fe. Dos curas más experimentados y de personalidades antagónicas, impondrán su influencia hasta llegar a los límites de la maquinación encomendando a Pablo cometer un homicidio. Si es una cuestión de fe, es ante todo para situar a los personajes entre el bien y el mal, no solamente en el debate filosófico sino que también en los actos asesinos. Pablo (un verosímil Juan Minujín, protagonista de “Un año sin Amor”) es lo que está en juego entre estos dos religiosos (con un inquietante y extraordinario Omar Núñez en el rol del Padre Orbe, a ver también en “El Ojo invisible” de Diego Lerman). El ejercicio de poder llevado a los límites incluso entre aquellos supuestos propagadores del bien.
 

Le projet révolutionnaire "Hogares" (foyers) a vu le jour en exil à la fin des années 1970. Pour pouvoir continuer la lutte au Chili clandestinement, des militants du MIR (Mouvement de la Gauche Révolutionnaire) ont conçu un espace de vie communautaire pour leurs 60 enfants placés sous la responsabilité de 20 "padres sociales" (parents sociaux). L’histoire est racontée par Macarena Aguilo, une de ces enfants, devenue cinéaste. À travers des souvenirs personnels, elle dévoile une incidence méconnue du coup d’État de Pinochet sur la vie de celles et ceux qui, engagés jusqu’au bout de leur combat, ont dû affronter, quand ils ont survécu, le regard mitigé de leurs enfants. Un film, comme un journal intime, complexe et beau, qui prend le temps d’explorer les consciences.

El proyecto revolucionario “Hogares” vio la luz durante los días de exilio a fines de los años 70. Para poder continuar la lucha clandestina en Chile, los militantes del MIR (Movimiento de Izquierda Revolucionario) concibieron un espacio de vida comunitaria para sus 60 hijos bajo la responsabilidad de 20 “padres sociales”. La historia es contada por Macarena Aguiló, uno de esos niños y quien luego se convirtió en cineasta. A través de sus recuerdos personales, ella revela un incidente poco conocido del Golpe de Estado de Pinochet, sobre la vida de aquellas y aquellos sobrevivientes que, comprometidos hasta el final en su combate, más tarde debieron afrontar la mirada mitigada de sus hijos. Un filme como un diario íntimo, complejo y bello, que toma el tiempo de explorar las consciencias.

À Cuba, Raúl est un opticien émérite recevant le respect de tous pour son travail exemplaire depuis plusieurs dizaines d’années. Il s’occupe seul de sa mère malade avec laquelle il partage sa maison. Mais Raúl a également de nombreux secrets peu avouables. Portrait tragicomique d’un citoyen au-dessus de tout soupçon.

La rencontre de deux adolescents, Manuel et Octavio, qui ont en commun d’avoir été abandonnés par leur mère respective. Meilleur court-métrage expérimental au festival de Morelia en 2006.

Années 1970. Paris. Propulsé sur la scène jazz parisienne par son talent hors pair, Alfredo Espinoza connaît une renommée internationale, au point d'être considéré par certains comme le « Charlie Parker chilien ». Puis, le virtuose retourne au Chili abandonnant sa musique et les mélodies qui avaient enchanté tant de mélomanes. Années 2000, deux amis, également jazzmen, se rendent à Paris à la recherche du mythe musical qui rôde, en France, autour de la figure d’Alfredo Espinoza.

Le personnage principal de ce documentaire est le Président Hugo Chávez. Derrière l'image médiatique, les symboles et les images véhiculées dans l'espace urbain, le réalisateur tente de découvrir qui est cet homme entre chanteur, peintre, homme politique, militaire, socialiste, héros...

Frida Kahlo est fascinée par le maître du muralisme : Diego Rivera. Malgré un accident de la circulation qui l'handicape et la traumatise à vie, elle ne renonce pas à son désir de rencontrer le célèbre peintre afin de devenir peintre à son tour. L’un des événements cinématographiques, qui ont marqué la décennie 2000, porté par une Salma Hayek inspirée. De superbes images, une reconstitution historique parfaite et une bande originale inoubliable de Lila Downs !

Un soldat de papier prend vie et tente d’imposer son hégémonie en dupliquant à l’infini son image à l’aide d’une photocopieuse. Mais la résistance se met en place avec des civils de papier qui utilisent tout ce dont peut disposer un bureau pour se défendre et empêcher la prise de pouvoir. Métaphore animée en papier de la guerre et du fascisme.