Dans cette fiction, Santiago Miranda, acteur célèbre, incarne Bolívar dans une série télévisée commerciale. Il se révolte quand les scénaristes trahissent l’histoire vraie. Entre lucidité et folie, Santiago s’évade dans un délire, prétendant achever le projet unificateur du Libertador. Avec humour et ironie, Jorge Alí Triana traite des problématiques sociales et politiques insolites et parfois extravagantes que connaît la Colombie.

Expérience en noir et blanc, onirique et envoûtant, poème visuel et mélancolique, cette libre adaptation de l’ouvrage éponyme d’Andrés Caicedo cherche à plonger le spectateur dans l’intensité et la pulsation des contes qui composent le livre de Caicedo, l’énergie vitale et contemporaine de l’adolescence qui les traverse.

Candelaria et son mari Víctor Hugo sont noirs et septuagénaires. Ils vivent dignement mais difficilement dans un quartier très délabré de La Havane de la Periode spéciale qui, dans les années 1990, a plongé Cuba dans la pénurie après la chute du bloc soviétique. Pour survivre, Candelaria chante dans un bar et Víctor Hugo trafique un peu. Jhonny Hendrix Hinestroza a déjà abordé avec Chocó la difficulté d’être femme et noire dans la Colombie rurale où il vit. Dans Candelaria, tourné à Cuba, il adopte un ton plus délicat et léger, non dénué d’humour, surtout quand il met en scène la sexualité. Le jury de la Journée des Auteurs du dernier festival de Venise l’a couronné du Premier prix, lui reconnaissant entre autres son intelligent message social, son esthétique visuelle, sa chaude palette de couleurs latines, la qualité de ses acteurs. Ce projet est accompagné par Cinélatino dans le cadre d'un atelier au Venezuela.

À San Basilio de Palenque, le grand-père Florentino est gravement malade. Son petit-fils Keyner est chargé d’informer ses oncles, faisant revivre la tradition ancestrale du chakero.

Dans une contrée désertique du Mexique, des bandes de narcotrafiquants règnent en maîtres dans une atmosphère apocalyptique où un père tente de protéger sa jeune fille. Le cinéaste, à qui était consacrée en 2017 la rétrospective intégrale de ses films à Cinélatino en section Otra Mirada, développe ici un univers aux dimensions mythologiques qui se situent entre Peter Pan, Mad Max, La Nuit du chasseur et Tom Sawyer.

Sur la côte Pacifique colombienne, avec pour seule compagnie une radio énonçant sempiternellement les agissements de l’armée, un homme poursuit ses activités de pêche, rêvant de son épouse et de ses enfants. Par le producteur de Perro come Perro de Carlos Moreno et Hiroshima de Pablo Stoll.

En la costa pacífica colombiana y con la sola compañía de una radio que anuncia eternamente las maniobras de la armada, un hombre trabaja en la pesca mientras sueña con su esposa y sus hijos. Por el productor de “Perro come Perro” de Carlos Moreno y “Hiroshima” de Pablo Stoll.