Rencontres littéraires (2023)

Entrée libre pour toutes les rencontres.


> RENCONTRE avec l’équipe de la revue Cinémas d’Amérique latine


Samedi 25 mars I 13h I Café librairie Ombres Blanches (rue Mirepoix)

À l’occasion de la sortie du n°31 de la revue aux éditions PUM. Comme chaque année depuis 1992, la revue Cinémas d'Amérique latine, accompagne le festival Cinélatino. Elle rassemble des articles d'universitaires, de critiques, de professionnel.les, latino-américain.es et de spécialistes du cinéma de ce continent. La revue est trilingue.
Loin des villes, d'autres espaces de fiction viennent se substituer aux densités urbaines et déplacent le regard vers ces contrées et les gens qui les habitent. Ainsi, du Minas Gerais brésilien à la puna péruvienne et jusqu'à la pointe de la Patagonie, le regard et la pratique des cinéastes dévoilent aujourd'hui un autre continent. Dans ce numéro, nombre d'articles présentent cette tendance du cinéma, ancienne et toujours à l'oeuvre depuis plusieurs années dans de nombreux pays. Il y a cinquante ans, éclatait le coup d'État au Chili qui renversait l'expérience de gouvernement de Salvador Allende. Les images de cet événement lui ont donné une résonance mondiale et un article rappelle ces témoignages et ces documents. En 2021, durant la pandémie qui avait suspendu partiellement les Rencontres, une table ronde de la critique latinoaméricaine se déroula. À distance, des interventions croisées faisaient le point sur les positions et les paradoxes propres aux cinémas du continent sud. De larges extraits sont rapportés dans ce numéro. Deux articles, énergiques et libres de ton, proposent un regard oblique sur le Brésil.

Où trouver la revue ?
Dans les librairies Ombres Blanches et Terra Nova toute l’année,
à l’accueil du public dans la cour de La Cinémathèque pendant le festival.

 

> SANTIAGO GAMBOA


Mercredi 29 mars à 18 h I Café librairie Ombres Blanches (rue Mirepoix)
Rencontre avec Santiago Gamboa à l’occasion de la parution de son roman Colombian Psycho aux éditions Métailié.

SANTIAGO GAMBOA, né en Colombie en 1965, a étudié la littérature à l’université de Bogotá. Journaliste au service de langue espagnole de RFI, corres- pondant du quotidien El Tiempo
de Bogotá à Paris puis diplomate auprès de l’UNESCO, à Paris et conseiller culturel en Inde, il vit actuellement entre l’Italie et la Colombie. Ses livres sont traduits dans dix-sept langues. Il a notamment publié au éditions Métailié : Une maison à Bogotá (2022), Des hommes en noir (2019), Retourner dans l’obscure vallée (2017), Prières nocturnes (2014), Le syndrome d’Ulysse (2007), Les captifs du lys blanc (2002), Perdre est une question de méthode (1999). Terreur politique

Des membres humains sont retrouvés dans une friche de Bogotá, mais le propriétaire de ces membres est vivant et emprisonné pour avoir tué sa femme. Reprenant les personnages de ses romans précédents, en particulier le procureur indien Justiniamuy et la journaliste Julieta, Santiago Gamboa nous entraîne au péril de sa propre vie (puisqu’il est lui-même un personnage de son roman !) dans une grande aventure policière et politique au cœur d’une Colombie frustrée et pluvieuse marquée par les exactions des milices paramilitaires. Dans ce pays dominé par la corruption, les injustices, les manipulations et les mensonges, les héros de Gamboa sont les représentants de la loi et de la liberté de la presse qui tentent de freiner la décomposition de la société et de l’orienter vers d’autres avenirs. Conteur hors pair au sens de l’humour aiguisé, l’auteur séduit par sa verve et son ironie. La tension de l’histoire nous fera prendre conscience de l’arbitraire de la terreur politique. Un livre exceptionnel à tout point de vue.

 

> JOSÉ FALERO


Mercredi 29 mars à 19h | Terra Nova

Lecture chorale par le Théâtre de la Passerelle d’extraits du livre Supermarché de José Falero.

Une plongée dans l’univers de José Falero, écrivain brésilien né dans une des favelas qu’il décrit. Entre gangsters et vieux manuels d’économie lus dans les transports publics bondés, ce premier roman est comique et provocateur. Comment survivre et sortir de la misère quand on vit dans une favela, qu’on aime lire Marx et qu’on n’a plus rien à perdre ?

Le Théâtre de la Passerelle propose des ateliers de dynamisation par les techniques du théâtre à des personnes pour lesquelles cette démarche fait sens dans leur parcours de vie. Le projet s’articule autour de la pratique artistique et de diverses sollicitations culturelles. Cette action est soutenue par le Conseil Départemental de Haute-Garonne et La Région Occitanie.


> VEINTE AÑOS SIN BOLAÑO - COMPAGNIE LES ARQUELINS


Jeudi 30 mars à 19h | Terra Nova

Lecture musicale d’extraits du livre Les Détectives sauvages de Roberto Bolaño, par la compagnie Les Arquelins. La lecture sera introduite par Joël Bertrand.

Juan Garcia Madero, apprenti poète, fait la connaissance en 1975 des réal-viscéralistes, héritiers autoproclamés d’un mouvement d’avant-garde issu de la révolution mexicaine ; ceci est un bref résumé de l’une des œuvres romanesques labyrinthiques majeures de Roberto Bolaño, Les Détectives sauvages. Les Arquelins s’en emparent en musique.

 

> VOIX DE L'URUGUAY


Vendredi 31 mars à 19h | Terra Nova

Rencontre avec L. Etchart autour de son livre Tupamadre (éditions Terrasses)
La rencontre sera modérée par l’éditeur, Antoine, qui présentera la maison d’édition.
Fille d’un guérillero tupamaro et d’une miss locale devenue activiste anti-fasciste, L. Etchart mêle dans Tupamadre des textes autobiographiques, des poésies et des archives, qui racontent l’Uruguay sous différentes facettes. Entre récit de violence et d’espoir, la poésie de L. Etchart n’a pas de règles, pas d’accent ni d’apostrophe.