La Película (2018)

Encore quelques jours pour relire La Película 2018. Dès le 22 mars 2019, un premier numéro sortira et sera disponible ici !


 

Durant le festival, tous les jours, retrouvez La Película, gazette quotidienne du festival CinéLatino.

Chaque jour, La Película vous propose une analyse des films en compétition, un récapitulatif des temps forts et le programme de la journée mis à jour.
 

Disponible dans les lieux de programmation (Cinémathèque, ESAV, Cinéma l'ABC, Cinéma l'Utopia, l'Institut Cervantès et Le Cratère)

Articles extraits de la Película

La Película n°8: « joies » parentales - Benzinho

Le deuxième long-métrage de Gustavo Pizzi s’inscrit dans la lignée cinématographique des films brésiliens où la femme est centrale comme Aquarius de Kleber Mendoza Filho (2016) et, dix ans auparavant, Central do Brasil de Walter Salles (1998). Ce n’est pas anodin dans un pays où le machisme a du mal à céder le pas.

La Película n°7: Croyances à l'écran

Le cinéma, en tant que produit culturel, peut refléter le moment historique où il se situe. Le cinéma latino-américain, en tant qu’expression de l’imaginaire collectif d’un continent, témoigne notamment de sa dimension religieuse et spirituelle. Un grand nombre de films latino-américains, et beaucoup d’entre eux programmés à Cinélatino tout au long de ces années, abordent le sujet de la religion et sa capacité à influencer les conduites. Si le fait religieux ne peut être séparé du fait politique, l’évangélisation est avant tout une méthode d’endoctrinement.

La Película n°6: Chilena - Paulina García

Invitée d’honneur de la 30e édition de Cinélatino, cette Chilienne est metteuse en scène, dramaturge et actrice de théâtre et de cinéma. À l‘aube de sa carrière artistique se trouvent des productions nationales pour la télévision. Plus de 30 ans après, en 2013, Paulina García devient célèbre pour son éblouissante interprétation dans le film Gloria, primé par l’Ours d’argent de la Meilleure actrice à Berlin.

La Película n°5: En couple - Candelaria

Le film raconte l’histoire d’un couple de septuagénaires cubains, Candelaria et Victor Hugo, à un moment presque ordinaire de leur quotidien. Dans les années 1990, celles de la « Période spéciale », l’embargo décidé par les États-Unis a enfoncé Cuba dans la précarité. Dans ce contexte social très sombre et au crépuscule d’un monde et de leurs vies, les deux personnages rayonnent, éclairés par la caméra.

La Película n°4: Le torse d'Adèle - Robar a Rodin

Dérober un Rodin un jour de vernissage d’exposition en présence des ambassadeurs, des autorités les plus huppées du pays et de la fine fleur de la culture nationale, il fallait y penser ! Que cela ait été possible est assez renversant. L’enquête menée à la suite de ce fait divers qui a eu lieu au Musée National des Beaux-arts de Santiago du Chili va conduire avec beaucoup d’humour dans la grande ville à la recherche de ce mystérieux voleur.

La Película n°3: Mémoire sans frontières - Les versets de l'oubli

LES VERSETS DE L'OUBLI

Alireza Khatami ·  Chili, FRANCE, ALLEMAGNE, Pays-Bas 2017

1h32· Découverte Fiction

Un cimetière sur les hauteurs de Santiago, au Chili. Le dernier salarié de la morgue s’apprête à partir en retraite après de nombreuses années de bons et loyaux services qui ont fait de lui le détenteur de la mémoire des lieux. Mais une découverte macabre inhabituelle va l’entraîner vers une quête qu’il ne soupçonnait pas.

La Película n°2: Daniela Vega

Beaucoup de vies dans une vie. Cela pourrait être la devise de Daniela Vega, actrice chilienne autodidacte. Chanteuse lyrique, mannequin, serveuse, coiffeuse, la première héroïne trans à avoir été récompensée par l’Oscar du meilleur film en langue étrangère, la première trans à avoir présenté un film aux Oscars. Avec les mots « dignité, résistance et révolte », qu’elle a prononcés tel un sortilège lors d’une remise de prix, Daniela Vega ébrèche les certitudes quant à l’identité et au genre. « Pousser les limites de la pensée », dit-elle.

La Película n°1: Dans les étoiles: Sergio et Serguéi

Dans ses films, le réalisateur cubain Ernesto Daranas Serrano peint les gens de La Havane, des gens ordinaires extraordinaires qui se rencontrent et ainsi infléchissent le quotidien.
C’était le cas dans Chala, une enfance cubaine où un enfant et une maîtresse d’école faisaient face à des situations quelque peu désespérantes. L’histoire de Sergio & Serguéi est plus fantaisiste puisqu’elle naît de la rencontre radiophonique improbable entre un philosophe marxiste cubain et un cosmonaute oublié dans sa station spatiale. De La Havane, sur une radio bricolée, les doigts tapotent en morse; les ondes radiophoniques parlent russe, espagnol, anglais; une petite fille et sa grand-mère suivent de près cette étrange aventure et les services de surveillance cubains aussi. (...)