Une mission au beau milieu de la jungle colombienne. Le temps semble s'être arrêté. Il y a quelque chose de sinistre aux alentours. L'atmosphère est chargée. On sent la chaleur et l'humidité. Un corps soumis à un environnement qui brûle à l'intérieur. Force, poésie, violence, tout en un seul instant qui coupe le souffle. Court-métrage du réalisateur de Oscuro animal.

Déchirantes images qui mobilisent notre coeur. Indifférence impossible après ce documentaire qui aborde le conflit, entre la nation mapuche, d’un côté, et les grandes entreprises forestières et l’État chilien de l’autre. Ce dernier applique la loi « antiterroriste » pour faire taire les résistants en les incarcérant. La dimension esthétique est là pour valoriser que, au-delà de la récupération de leurs territoires ancestraux, les Mapuches se battent pour leur reconnaissance et pour leur dignité. L’éthique d’un peuple en lutte jaillit aux détours du récit de l’usurpation de ses terres, de ses revendications, de son combat, de la répression policière sous tous les gouvernements chiliens, démocratiques ou dictatoriaux.

Desgarradoras imágenes que movilizan nuestro corazón. Imposible ser indiferente ante este documental que aborda el conflicto entre la nación mapuche, por un lado, y las grandes empresas forestales y el Estado chileno por el otro. Este último aplica la ley “antiterrorista” para callar a los resistentes y encarcelarlos. La dimensión estética está ahí para demostrar que, más allá de la recuperación de los territorios ancestrales, los Mapuches luchan por su reconocimiento y su dignidad. La ética de un pueblo en lucha brota alrededor del discurso de la usurpación de tierras, de sus reivindicaciones, de su combate, de la represión policial bajo todos los gobiernos chilenos, democráticos y dictatoriales.

Un petit garçon s’amuse à capturer la nature. Pendant une tempête tous ses trésors lui échappent. Nimbus, entame alors un voyage à travers la forêt et par delà les montagnes, pour finir la tête dans les étoiles et changer sa perspective sur le monde.

Un homme haut comme trois pommes se réveille près d’une femme. Ils partagent une vie commune : leur lit, leur douche, leur repas. Pour elle, il reste « l’enfant de ses yeux ». Mais lorsqu’elle quitte l’appartement pour se rendre à une fête, il ne peut ni la suivre, ni partager ce moment avec ses amis. Une relation inédite entre un homme et une femme, offrant des situations cocasses, entre fantastique et hyperréalisme de l’animation.

João Moreira Salles ne filme pas mais étudie, interroge, confronte les images de trois formes d'archives d'une même année, 1968, celles officielles de la télévision française sur mai 68, de deux étudiants en cinéma sur le Brésil, et celles personnelles tournées par sa mère en Chine et Tchécoslovaquie. Par le montage et les commentaires, il passe d'un pays à l'autre, de la sphère intime à la sphère télévisuelle, interroge ce "Présent Intense" vécu et ce "Présent intense" des images.

Un jeune couple part en vacances sur les côtes uruguayennes. Mais voilà que le jeune homme se pose une question cruciale : « est-ce qu'elle m'aime puisqu'elle ne me l'a jamais dit ? » En un monologue intérieur, les préoccupations du premier amour. Martín Piroyansky (acteur aux côtés d'Inés Efron dans XXY, Cara de queso, Hoy no estoy) signe une fable pleine d'humour sur l'irrationalité de l'amour.