Expos 2013

 

 

"LA STRATEGIE DU GRAIN DE SABLE"    PROLONGATION DE L'EXPOSITION JUSQU'AU 26 AVRIL

"MASCARADES POLITIK / Mascara de plata" à la librairie Terra Nova
"VALLE PARAISO" au CROUS
"MUJERES" au bar de l'Esquile
“CHILI: SCENES DU PRINTEMPS”  à l'ABC
"PORTRAIT D'UNE FAMILLE" aux allées Jean Jaurès, place Wilson, place du Capitole et Pont Neuf
"MISE EN LUMIERE ET EN IMAGE" dans la cour de la Cinémathèque
"DU BRAQUAGE AU VIOLON" dans la cour de la Cinémathèque
"GRAFF ME" dans la cour de la Cinémathèque
"IN CARNE VIVA" à la Grainerie

 

A Toulouse

INSTITUTO CERVANTES

PROLONGATION DE L'EXPOSITION JUSQU'AU 26 AVRIL

"LA STRATEGIE DU GRAIN DE SABLE / LA ESTRAGIA DEL GRANITO DE ARENA"
Communauté de Paix San José de Apartadó, Colombie / Comunidad de Paz San José de Apartadó, Colombia
Photographies  de Patxi Beltzaiz - Vernissage Mercedi 20 mars à 19h en présence de l'artiste

Au cœur de la région d’Urabá, une terre fertile, riche en ressources naturelles et l'un des centres névralgiques de la guérilla. Une communauté prise au piège. Sous les balles des paramilitaires, de l’armée nationale et des FARC, des hommes et des femmes continuent de vivre. Ils se déclarent Communauté de Paix le 23 mars 1997.

Ces paysans déplacés par les conflits refusent catégoriquement de quitter une nouvelle fois leurs terres. Ils exigent le respect pour la vie, la dignité en tant qu’être humain. Cette expérience collective de non-violence en zone de guerre a fait naître une éducation alternative et des échanges économiques solidaires.

Après quinze ans d’existence, plus de cent soixante dix morts pour une population de mille deux cents personnes, la Communauté de Paix continue d’avancer dans ce processus de résistance civile, pacifique et politique.

LIVRE EN VENTE A L'INSTITUTO CERVANTES ET A LA LIBRAIRIE TERRA NOVA

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Librairie Terra Nova

"MASCARADES POLITIK / Mascara de plata"
Voyage Photo à Mexico
DU 13 MARS AU 13 AVRIL - VERNISSAGE LE MERCREDI 13 MARS À 18H00 EN PRÉSENCE DE L'ARTISTE

Entre Carnaval et Dia de los muertos

Un peu de magie, beaucoup de tromperie
et viva la fiesta!
La vida es un carnaval, mais nous prenez pas pour des pigeons!
Élections, médias, iglesias
Commerce de l'eau et narcos...
Ya basta!
Resistiendo Luchando Creando...
Guerilla Art!

Agnès
Colectivo OjOs Abiertos
 

Librairie Terra Nova 8 rue Gambetta 31000 TOULOUSE
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CROUS

"VALLE PARAISO"
Photographies de Pierre Montagnez DU 11 MARS AU 25 AVRIL- VERNISSAGE LE LUNDI 11 MARS À 18H00 EN PRÉSENCE DE L'ARTISTE


   " Les rumeurs de la solitude montent lentement avec leurs clefs d'ouïes millénaires
  Vol des extrêmes qui pâturent en leurs atmosphères
  Le songe tombe de sa magnificence en nos limites délabrées
  Il s'y remplit et agonise en son chant
  Nous sommes des ailes tombées du corps ténébreux du temps
  Nous tournons autour du destin autour d'un songe inaccessible
  Tandis que la pensée s'enfonce chaque jour en ses grottes marines
  Que les araignées obscures grimpent comme des astres sur leurs elliptiques ou leurs stèles blanches ... "

  

CROUS - 58, RUE DU TAUR 31 000 TOULOUSE
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Bar de l'Esquile (brasserie - café-concert)

"MUJERES"
Photographies de Anahi Martenot et mise en dessin de Franckou
DU 9 AU 29 MARS - VERNISSAGE LE MARDI 19 MARS à 19H30 EN PRESENCE DES ARTISTES

C’est en parcourant la pan américaine de la Colombie à l’Argentine que « Mujeres » est née.

Regard sur un continent où les frontières s’évanouissent, où le trait du pinceau nous détourne tandis que l’image vous dévoile des rencontres peu probables.

Ces diptyques sont le témoignage d'instants de vie, une occasion, un interstice, une attitude, des enchevêtrements, des courbes et des lignes qui nous plongent dans une réalité certaine ; celle de ces « mujeres » qui représentent une force insoupçonnée à travers l’Amérique latine.

La collaboration du dessinateur et de la photographe nous amène à la découverte d’un univers, où l’histoire se créée au fur et à mesure sur la toile.

Bar de l'Esquile 63 rue du taur 31000 Toulouse
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ABC

“CHILI: SCENES DU PRINTEMPS”
Photographies de María José Bello
DU 14 AU 31 MARS  TLJ DE 09H à 00H - VERNISSAGE EN PRESENCE DE L'ARTISTE LE JEUDI 14 MARS A 18H

La primavera de los estudiantes, le printemps des étudiants…une population tres longtemps endormie par les traces de la dictature s'est levé avec force en 2011. Au Chili, le pays le plus néoliberale de l'Amérique Latine, des étudiants de tout les ages se sont mobilisés pour exiger  une éducation gratuite et de qualité. Ca fait deja plus de deux ans que les jeunes chiliennes s’organisent pour exiger la reformulation d’un systeme educatif consolidé dans les années 80. “Nous ne voulons pas l'éducation de Pinochet”, disent –ils. Même s’ils ont reussi a bouleverser le gouvernement du president Sebastian Piñera, les changements restent en attente….Cette révolution pacifique a aiguilloné la population civil et d'autres mouvements sociaux pour exiger un changement de base: une autre politique économique et sociaux doit être possible au Chili. Cette exposition est un petit hommage aux étudiants qui luttent dans mon pays…..

ABC 13 Rue Saint-Bernard 31000 Toulouse
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Allées Jean JAurès, place wilson, place du capitole, et pont neuf

"PORTRAIT D'UNE FAMILLE"
Le cinéma contemporain d'Amérique Latine 2006-2012 par Laura Morsch

Venus d’Amérique latine, les invités du festival par leur présence et leur disponibilité ont contribué à donner tout leur sens aux « Rencontres ». Dans cet esprit, depuis plusieurs années déjà la photographe Laura Morsch saisit - via son appareil photographique - un moment d’échange, reflétant une personnalité par le biais d’une mise en scène . S’inscrivant dans la longue tradition des portraits, les personnes dont elle capte la lumière sur pellicule s’exprime aussi par le décor dans lequel elles s’inscrivent. Si le cinéma c’est 35 images par seconde, les images de Laura Morsch sont elles-mêmes toute une histoire.

Laura Morsch est née en 1978. Après des études en Art Plastiques au sein de l'université Paris 8, elle se consacre essentiellement à la photographie et au portrait photographique, qui la pousse à s'orienter vers la théorie de la photographie.
C'est ainsi qu'elle a développé un travail personnel à la fois pratique et théorique autour de la construction de l'identité chez les adolescent(e)s.

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Et pendant toute la durée du festival, dans la cour de la cinémathèque

"MISE EN LUMIERE ET EN IMAGE"

Stéphane Masson n'est pas un inventeur-créateur fou (quoi que !) mais plutôt génial. Détournant des objets, réalisant des vidéos sensibles, poétiques ou trash, il modifie notre environnement de façon extraordinaire et nous donne à voir un espace usuel sous une forme nouvelle. Image monumentale ou détail finement détourné, il vous faudra peut être lever les yeux ou faire un pas de côté pour vous rendre réellement compte de ce qui aura perturbé votre regard.

Stépahne Masson à proposé ses installations notamment à La Fêtes des Lumières à Lyon, aux Empreintes Numériques et à la Faîtes de L'Image à Toulouse, au Voyage Autour de l'image à Porto et Bruxelles ...
http://lesmachinesaimages.free.fr/

 


"DU BRAQUAGE AU VIOLON" photos de Juan Guzman Cuevas
Portraits de Cholos et de musiciens prisonniers.

exposition sur les prisons au Mexique liée au documentaire "Du braquage au violon" diffusé au cinéma Le Cratère le samedi 16 mars à 17h50 en présence du réalisateur-photographe.

Brown by Nature, Proud by Choice

Souvent, les cholos sont appelés chicanos ou pochos. Ils n'ont pourtant rien à voir avec eux. Les chicanos sont les personnes d'ascendance mexicaine nées aux États-Unis. Les pochos sont les mexicains qui ont émigré aux États-Unis et en adoptent la culture et le style de vie.

Les origines de ceux que nous qualifions aujourd'hui de cholos remontent aux années 1920. À cette époque, beaucoup de latinos, ayant émigré au sud des États-Unis – particulièrement en Californie –,  commencent à créer de petites communautés, comme moyen d'affirmer leur l'identité et de résister au racisme prédominant à cette époque. Ces jeunes se font alors appeler pachucos.

Peu après, au début de la seconde guerre mondiale, et face au manque de main d’œuvre, le gouvernement des États-Unis lance le programme Bracero2. Celui-ci permet l'arrivée de milliers de travailleurs étrangers, surtout Mexicains et Centraméricains. Un grand nombre d'entre eux s'installent et ne retournent jamais dans leur pays d'origine.

Cette vague de migration se transforme en flux migratoire permanent et suscite la création de nouvelles formes de vies et de nouveaux espaces physiques. Des milliers de Mexicains s'installent dans les quartiers périphériques de différentes villes. L'est de Los Angeles est le berceau d'une des plus importantes concentrations de population. Déjà, dans les années 1960, 80 % de sa population était d'origine mexicaine. Le cholo apparaît pour la première fois, et reprend certains éléments des pachucos, tels que la manière de s'habiller et de s'exprimer.

Cependant, c'est à partir des années 1970 qu'il devient le mouvement culturel par excellence des communautés latines. Pris au milieu d'une grande mixité culturelle et face à l'explosion de la culture de masse, les communautés renforcent encore une fois leur identité. Le besoin de se distinguer davantage  s'impose. Il ne suffit plus d'être « latino », ni de parler la même langue. De nouvelles valeurs apparaissent. De nouvelles zones sont créées dans les quartiers, qui se trouvent ainsi redécoupés. Une rue peut à présent faire la différence, pour les membres extérieurs à la communauté, comme pour ses propres membres.

Être à l'est de Los Angeles est un voyage dans le temps : la modernité et l'histoire convergent jour après jour. Les ranflas lowriders (voitures possédant un système hydraulique permettant d'abaisser ou de relever, voire de faire sauter le véhicule) en sont une des images les plus visibles. Leur complexe système de suspension contraste avec l'image d'un guerrier aztèque peint sur le coffre arrière.
Les muraux pré-hispaniques, le spanglish (un mélange entre l'espagnol et l'anglais) la célébration du 5 mai3, les graffitis la placa, le langage avec les mains à partir de signes (tirar barrio est l'expression qui qualifie ce langage, utilisé pour se défendre, s'identifier comme membre d'un groupe, etc.) : l'ensemble de ces éléments forge la nouvelle identité des cholos, et dans le même mouvement, une nouvelle culture urbaine.

Cependant, les cholos ne sont pas la seule communauté à développer un tel système de valeur complexe. Il en va de même pour la communautés coréenne, chinoise, afro-américaine par exemple. On assiste aussi à une « guerre » entre les communautés.

Engagés dans une quête identitaire parfois chaotique, subissant la précarité inhérente à la vie de migrant, confrontés au manque de travail, d'éducation, sans espoir de futur, des milliers de jeunes se tournent vers la mafia et lui fournissent une nouvelle main d'œuvre.

Une fois encore, les codes sont reformulés et la violence s'exacerbe. Des milliers de cholos sont prêts à vendre de la drogue dans les rues, prêt à tuer ou à être tués. 
Alors apparaissent les clicas, des bandes dans lesquelles des individus se retrouvent sur la base de leur origine, de leur quartier, de leur rue. La « 13 », la « 18 », la « 21 » sont les bandes les plus populaires parmi les latinos.

Vol, extorsion, vente de drogue, le concept de territorialité est réaffirmé, mais à présent à partir de valeurs absurdes, intouchables, irréelles. La territorialité devient surtout liée au concept de drogue, au contrôle de l'offre et de la demande. Nombreux sont ceux qui vont en prison. D'autres sont expulsés vers leurs pays d'origine, où ils importent la nueva onda, les nouvelles formes de délinquance.

C'est dans les années 1990 que les premières bandes s'installent hors des États-Unis, au Mexique, au Guatemala, au Honduras et au Salvador. Au Salvador, les maras (les cholos salvadoriens) doublent l’État dans tous les aspects. La mafia salvadorienne comprend rapidement que les maras peuvent contribuer à leur cause et les accaparent.

Au Mexique, la même évolution se produit : les cartels de la drogue intègrent peu à peu les cholos dans leurs réseaux de narcotrafiquants et leurs réseaux de traite de personnes, de migrants, de prostitution.

Ces groupes existent encore aujourd'hui. On les identifie à travers leur style vestimentaire, leur argot, leurs expressions. Leur identité reste plus ou moins intacte et repose sur des éléments tels que le culte de la Vierge de Guadalupe, les valeurs judéo-chrétiennes – des sentiments partagés pour beaucoup d'entre eux. L'amour pour la mère est presque un sentiment suprême : « Virgencita Santa, aide-moi à tuer ce fils de chien ! ». La revendication de la culture pré-hispanique est toujours intimement liée au syncrétisme. On implore les mêmes choses à Quetzatlcoatl (une des incarnation du Serpent à plume qui était une des principales divinités en Méso-Amérique) et à la Vierge de Guadalupe.

Dans l'univers des cholos, il existe un système de valeur en évolution permanente : les tatouages, le style vestimentaire, la manière de s'exprimer, les hiérarchies, les clans, la clica, la famille, le respect, les armes, le vol, les assassinats, les signes (tirar barrio), le homeboy, le quartier...
LA VIDA LOCA.

Pour acheter des photos de l'exposition: Collectif des métiers de l'édition envoyer un mail ici ou appelez au 06 23 34 64 69

 

 


 

"PROJET GRAFF ME"

Graff Me est un projet européen qui propose à des graffeurs de plusieurs pays de se rencontrer et de réaliser des fresques ensemble en confrontant leurs styles et leurs techniques. Un projet organisé à Toulouse par l'UFR d'arts appliqués de l’UTM. C'est dans ce cadre que deux Graffeurs Mexicains, Jesus Elpidio et Melo ont réalisé une fresque dans la cour de la Cinémathèque Pour le festival en 2012. Nous vous donnons l'occasion de voir ou revoir leur oeuvre cette année.

 

 

 

En périphérie de toulouse


 

La grainerie - fabrique des arts du cirque et de l'itinérence

"IN CARNE VIVA"
Jean Marc Aspe et Anahi Martenot porté par  La Calle R.U.A (Rencontres, Urbaines et Artistiques)

DU 15 AU 24 MARS

La Calle R.U.A. est un projet qui encourage le développement artistique d’acteurs investis dans une diversité socioculturelle.

"L’expression comme élément nécessaire à l’équilibre individuel et collectif, permet la découverte de langages et aide à prendre du recul sur notre condition".

La Calle R.U.A soutient des initiatives d’ici et d’ailleurs par le partage de passions, de valeurs et de savoir-faire, en retraçant l’engagement de la scène circassienne alternative de Buenos Aires dans un contexte d’institutionnalisation des arts du cirque.

En 2012, ce projet franco-argentin, s’est attaché à la réalisation et à la diffusion de supports visuels, à destination et en collaboration avec des « passeurs culturels » : circassiens, danseurs, musiciens, comédiens, mais aussi par des programmateurs, centres culturels, théâtres, ou encore écoles de cirque.

Notre implication en tant que porteur de projet et créateur d’images a été de développer différents modes d’interprétation du contexte local, documentaire, photographies, collages (street art) ; et de coordonner la réalisation du projet sur le territoire argentin afin de clôturer l’aventure par  un évènement collectif regroupant ces différents médias, et ainsi créer avec les artistes participants une proposition scénique différentes des variétés argentines.

L’exposition propose de parcourir deux visions photographiques.

L’une retraçant les étapes de réalisation du projet mêlant scènes de rue, artistes et passants en déplacement…

l’autre mettant en relief des circassiens dans des attitudes qui évoquent une pratique corporelle et une technique, tout en jouant sur le clair-obscur.

Elles tendent à faire découvrir une relation intimiste avec le cirque et notre implication dans cet univers.

  La Grainerie - 61 rue Saint Jean 31130 Balma - tél : 05 61 24 33 91- Le site internet de la Grainerie ICI

  Visitez le site         Contactez CALLE R.U.A