Expositions 2010

22 ° Rencontres Cinémas d'Amérique Latine de Toulouse

ABC

ABC


Saùl Cerda PALACIOS
KUXUL TE' papier mâché sur acrylique
"Il a semé les étoiles dans le ciel et il a planté les grands arbres dans la jungle.
Les racines de toutes les choses se sont donné la main.
Quand ils coupent un arbre dans la jungle, une étoile tombe du ciel."
(Chan K´in Viejo)

du 15 mars au 5 avril
Tous les jours de 13h00 à 22h00
Vernissage mercredi 17 à 18h00
www.imagenformaycolor.blogspot.com
imagen_2369@hotmail.com
ABC 13 Rue Saint-Bernard

 

ABC

INSTITUTO CERVANTES


MEXIQUE : DESIGN GRAPHIQUE ET ILLUSTRATION
« Les milliers d’artistes qui vivent dans la ville de Mexico, pour la plupart inconnus, se battent pour avoir un peu de notoriété. La chance sourit à certains et ils atteignent quelque chose qui ressemble à la gloire : des bourses, des expositions, des voyages, des catalogues, un bon livre. Pour d’autres, l’anonymat cruel. Il y a des artistes qui dialoguent avec l’intelligence et la sensibilité, d’autres le font avec le pouvoir. Certains connaissent la réalité et tentent de nous l’expliquer ou de se l’expliquer à eux-mêmes. En ces temps turbulents et sans repère, connaître les artistes qui travaillent et survivent dans cette cité c’est peut-être une façon de commencer à connaître la ville. Bienvenus. » Rogelio Villarreal

Du 17 mars au 30 avril
Du lundi au vendredi de 9h00 à 12h30
et de 14h30 a 18h00
Vernissage mardi 16 mars à 18h30
Instituto Cervantes 31, rue des chalets

 

Crous

CROUS


Dorothée DELACROIX
HUACHIPA

Des clichés argentiques en noir et blanc qui sont le fruit d’un reportage photographique sur le travail infantile réalisé au Pérou en 2005. Né d’une initiative personnelle, ce travail s’est concrétisé grâce à une collaboration avec l’ONG Adevi, Associación de defensa de la vida, qui intervient dans les briqueteries de Huachipa ainsi que dans les déchetteries clandestines de Lomas de Carabayllo situées à une trentaine de kilomètres de Lima.
Un ciel bas, un vent venu de la côte toute proche et une humidité pénétrante (due notamment aux nombreuses retenues d’eau utiles à la fabrication des briques), accompagnent quotidiennement le travail des enfants dans ces zones arides et étendues, dites de pampa, que le gouvernement a redistribué à la population dans les années 80. Pourtant, là-bas aussi, des sourires se dessinent, des rires éclatent et des rêves de métiers ou de voyages s’élaborent avec hargne et persévérance.
Là-bas, il n’y a pas de « méchant capitaliste » qui exploiterait de « pauvres gosses », la réalité n’est pas si manichéenne, elle est plutôt mesquine, faisant participer des intermédiaires nombreux à cette exploitation de l’homme par l’homme. Pas de grandes briqueteries mécanisées non plus, seulement des petites entreprises familiales qui font travailler leurs enfants et d’autres membres de la communauté qui n’ont pas de terre. La moyenne de production par entreprise est de mille briques par jour pour 23 soles, soit environ 6 euros. Les familles revendent ensuite ces briques d’adobe (mélange de terre-paille) aux propriétaires des camions qui les transportent jusqu’aux propriétaires des fours en les revendant le double. Enfin les propriétaires des fours, faisant souvent partie des autorités locales, revendront ces mille briques 150 soles aux entreprises de construction.
Une exposition qui ne peut donc pas être pensée sans légendes afin de préciser la situation en évolution de ces enfants travailleurs et les réalités socio-économique de la région. Pourtant, loin de véhiculer une Nième vision misérabiliste sur l’Amérique Latine, ces photographies rétablissent les enfants dans leur spontanéité, leur insouciance et leur optimisme. Un optimisme que le visiteur peut aussi saisir en comprenant les actions significatives mises en place par l’ONG Adevi.
La réalité du moment étant le fruit d’une histoire, il s’agit en outre d’aborder les histoires de vie liées à l’histoire nationale qui ont amené les familles à s’installer dans cette activité de survie. En effet, les villages de Huachipa et Lomas de Carabayllo s’avèrent une zone d’émigration des Andes centrales durant l’époque du conflit armé interne qui s’est déroulé de 1980 à 2000. Les populations victimes du déploiement des violences politiques dans leur région d’Ayacucho, d’Apurimac ou de Huancayo ont massivement fuit vers cette zone côtière. De nombreux locuteurs quechua se retrouvent donc à Huachipa, alors que les répressions de l’Etat les interdisaient de parler cette langue vernaculaire. Ayant suivi moi-même des cours de quechua durant mon Master d’Anthropologie, il s’agira de sous-titrer les légendes de cette exposition non seulement en espagnol mais aussi en quechua.
Outil pédagogique et linguistique, cette exposition se veut itinérante dans la région Midi-Pyrénées et adaptée au jeune public. Elle commencera sa route durant le mois de février à la Bibliothèque Universitaire du Mirail et serait ravie de se rendre aux Rencontres Cinéma d’Amérique Latine pour y rencontrer un public sensible à cette aire géographique, ses réalités sociales et les mutations vives qui la traversent. Dorothée Delacroix

Du 16 au 29 mars
Du lundi au vendredi de 8h30 à 17h00
Vernissage mardi 16 mars 18h00
dothydlc@hotmail.com
Crous 58, rue du Taur

 

Canal Sud

CANAL SUD


Ana Cécile PAREDES photographie
Thierry LAFOLLIE pièce musicale
OCUPADO

Etape photographique sur la Panaméricaine.
1407 km parcourus, de Lima, la capitale à Tumbes, la frontière équatorienne. Au bord d’une route ou sur la place du village, prendre son temps pour regarder et apprivoiser un espace, rencontrer les individus qui l’habitent, tenter d’être au contact et en proximité. Dix neuf arrêts. Villages, villes et extension de villes, désert. Un regard sur un espace habité en changement incessant, comme un instant volé à une transition perpétuelle, où ce qui se détruit et ce qui se construit partage le même temps. Ana Cécile Paredes

Du 25 au 31 mars de 10h00 à 18h00
Vernissage vendredi 26 mars à 19h00
www.collectifhdfs.net
annececile.paredes@gmail.com
Canal Sud 40, Rue Alfred Dumeril

 

Walter Barrientos

ATELIER


Walter BARRIENTOS
VISITE ET EX VOTO CALIERA

WALTER BARRIENTOS venu ancestralement des Hautes Andes recluses à quatre mille mètres rocheuses, affronte la preuve pour moi sans conteste, d’une œuvre signifiante et d’une qualité picturale d’autant plus rare qu’elle se manifeste, s’affiche et évolue dans un courant de profonde culture, je dirais, un courant civilisationnel où l’ancestral et le contemporain, juxtaposant et mêlant le meilleur de leur acquis, ont su s’harmoniser pour offrir à notre regard intrigué des compositions riches en teneur parcourues de vibrances d’émotions humaines et comme suspendues à la pointe d’une sensibilité retenue. Le monde pictural de Walter BARRIENTOS est celui même du rêve, des songes à partir de certaines réalités historico-quotidiennes du peuple andin... Chez BARRIENTOS, la figuration passe à un plan supérieur de la vision. Elle se transcende, s’exalte, s’élève...

Du 19 au 28 mars de 14h00 à 19h00
www.walterbarrientos.com
taller11barrientos@yahoo.com
Atelier 1, rue du collège de Foix

 

Zapatistes

COUR CINÉMATHÈQUE


Francis BLAISE
NO ESTAN SOL@S

du 19 au 28 mars
Tous les jours de 10h00 à 00h00
www.contre-faits.org
patxi@contre-faits.org

Mathieu SCHEUBEL
DÉCORATION ET SIGNALÉTIQUE

matthieuscheubel@gmail.com

 

O Bout du Pont

Ô BOUDU PONT


Giceld Rodríguez MUÑOZ, Mayra Violeta SOSA y Gustavo HERNÁNDEZ
EMERGENTE

Dans une « île » nommée TEBAC (atelier graphique de base et avancé Camaxtli) située à la périphérie d'Apizaco, ville ferroviaire; dans la communauté productrice de pulque du nom de Matlalohcan, voilà les lieux où nous nous formons, où nous partageons, où nous développons et additionnons les ressources techniques, conceptuelles et humaines nécessaires pour opérer dans le domaine du graphisme traditionnel. Notre voix naît de nos images et par elle nous cherchons à avoir une répercussion dans la mémoire de l'autre, dans sa parole, dans sa réalité. Nous voulons renforcer les convictions de tous et toutes ceux et celles qui rêvent autant que nous. Travis: fort, profond, décidé, intéressé par son environnement social, métaphorique. Violeta: ligne libre, sensuelle, elle capture des sentiments, l'érotisme et l'expression. Giceld: introspective, spirituelle, lignes détachées, libre, auto-représentation avec des images organiques.

Du 19 au 31 mars
Du lundi au samedi de 10h00 à 23h00
Vernissage jeudi 18 mars à 18h
travist23_1@hotmail.com
Ô Boudu Pont - 1, rue de la république

 

L'Esquille

L'ESQUILE


Ignacio GONZALEZ
CARAS VEMOS CORAZONES NO SABEMOS

Ignacio Gonzalez est né à Mexico en 1964. Ces premières peintures sont inspirées de ses voyages « intérieurs » dans son vaste pays. Poussé par le besoin de rencontre avec l'esprit de son peuple, il emprunte un sentier baigné de couleurs, où sa créativité lui permettra d'exprimer cette complexité identitaire.
Formé à l'Ecole d'Initiation Artistique de l'I.N.B.A. (Institut National des Beaux Arts) à Mexico, il se passionnera également pour l'étude de l'Homme et poursuivra sa formation à l'Ecole Nationale d'Anthropologie et d'Histoire où il a pu, en tant qu'élève, exposer ses premières peintures.
Ses débuts se résument par une participation remarquée dans les grandes expositions de la Maison de la Culture de Tacubaya, et dans le cadre de la «Foire culturelle» du Chopo à Mexico. Il s'installe en 2000 en Basse-Californie, au nord-ouest du Mexique. Ses oeuvres,sont régulièrement exposées dans la ville portuaire d'Ensenada. Elles font transparaître la versatilité de cet Etat mexicain où le désert plonge dans la mer et où la nature exceptionnelle surprend le voyageur et enchaîne l'habitant.
Depuis 2006, il vit et travaille à Villefranche de Rouergue dans l'Aveyron où il a été invité à exposer à plusieurs reprises. Ses dernières peintures reflètent toute l'influence de son immersion dans cette nouvelle culture, et la découverte de nouveaux paysages.
Ignacio Gonzalez y explore aussi le paradoxe de ce que l'ethnologue G. Balandier nomme “le détour” : cette compréhension de soi, de sa propre culture et donc de son art au contact de “l'autre”.
Intervenant dans une association villefranchoise, il anime des ateliers de Peinture Murale pour enfants et adolescents.

du 1er au 31 mars
du mardi au dimanche 10h00 à 00h00
Vernissage mercredi 17 mars 18h00
http://ignaciogonzalez.unblog.fr
politozul@hotmail.com
L'esquile - 63, rue du Taur

 

Galerie Lemniscate

GALERIE LEMNISCATE


Anelys Wolf
RELATIONS SECRÈTES

du 18 mars au 3 avril
Du lundi au vendredi de 14h00 à 19h30
le samedi de 14h00 à 18h30
Vernissage jeudi 18 à 18h30
www.flickr.com/photos/anelys
anelyswolf@gmail.com

Lemniscate

www.galerie-lemniscate.com
contact@galerie-lemniscate.com
Lemniscate - 23, rue Edouard Dulaurier
PROJECTIONS CONTINUES

Obreras saliendo de la fábrica de José Luis Torres Leiva
Mami te amo de Elisa Eliash + El zapato Chino de Cristián Sánchez

 


COLLECTIF ACTION SOLIDAIRE

http://collectifactionssolidaires.blogspot.com - collectif.actions.solidaires@gmail.com

Friture

FRITURE


J.M ASPE et des enfants de Medellin
QUE CONTAS # COMBOS

Du 19 au 28 mars
Lun - ven de 14h à 18h et Tlj après 21h
Vernissage vendredi 19 mars à 18h00
Friture - 22, place du Salin

 

 

 

Terra Nova

TERRA NOVA


Collectif JOVENES CONSTRUYENDO FUTURO
CHE CONTAS # ALTO DE LA TORRE

Du 15 mars au 17 avril
Lun - sam de 10h à 19h et dim 15h - 19h
Vernissage mardi 23 mars à 18h00
Terra Nova - 18, rue Gambetta

 

 

«BOLIVIE, ESPOIRS ET QUOTIDIEN »

Galerie Palladion

GALERIE PALLADION


Du 10 mars au 3 avril
Mar - sam : 14h30 - 19h / dim : 10h - 13h
Vernissage jeudi 18 mars 18h30
expo.bolivie@gmail.com
Galerie Paladion - 19, rue de la Colombette

ESAV


TIWANAKU : INVESTITURE INDIGÈNE D'EVO MORALES
17 au 27 mars
lun - ven : 9h - 18h / sam : 14h à 18h
Esav - 56, rue du Taur

B.U DE L'ARSENAL


INSTANTANÉS
Du 10 au 27 mars
Mar - ven : 8h30 - 19h / sam : 9h - 12h30
B.U de L'Arsenal - 11, rue des Puits-Creusés