Dans les Andes péruviennes, deux jeunes enfants sont élevés dans l’isolement par leur père, un peintre héritier d’une tradition ancestrale, les Tablas de Sarhua. Il troque son art au village en échange de produits de première nécessité, tandis que ses enfants l’attendent, surveillés par leurs chiens. Une série d’événements inattendus va transformer radicalement la seule réalité qu’ils connaissent et amener Sabina, la sœur aînée, à rencontrer son passé et sa culture. Une simple tranche de vie filmée en noir et blanc très contrasté, dans un format presque carré, que l'éclairage, naturel ou artificiel (une lampe à pétrole), magnifie. Première française.

1971. L’affaire Padilla a résonné très fort dans la société cubaine et à l’étranger. Le poète Heberto Padilla fait son autocritique. Documentaire plus classique que Landrián auquel il fait pendant, ce film met en lumières, à partir d’images d’archives longtemps secrètes, des fonctionnements de la révolution envers les personnes confrontées au fait de ne pas correspondre au modèle requis, auquel ils avaient pourtant auparavant adhéré. Première française.

Dans le village isolé El Eco, les enfants s’occupent des moutons et de leurs aîné·es. Ils apprennent la maladie, l’amour, la mort. Immersion au plus près du quotidien des villageois·es, le film sans acteur ni actrice va bien au-delà d’un récit sur le fait de grandir. Prix du meilleur documentaire et de la meilleure réalisatrice (Encounters) à la Berlinale 2023. Inédit à Toulouse.

Federico et son frère Simón vivent pleinement leur adolescence jusqu’au jour où Simón meurt en tombant d’un balcon lors d’une fête. Alors que sa famille s'effondre, Federico essaie de vivre normalement ses dernières semaines d’école. Incapable de faire son deuil, il se rapproche de Laura, l’ancienne copine de son frère. Cette relation lui donne la force de se battre pour ne pas sombrer. Avant-première.

Mars 2020. Brésil. À l'occasion d'un festival, un jeune cinéaste revient dans sa ville natale pour y présenter son film expérimental. Des événements inattendus compliquent d'abord un séjour que le chaos de la pandémie va transformer en une série de situations invraisemblables. Dans un espace et une temporalité altérés où les rapports sociaux sont bouleversés jusqu'à l'absurde, le jeune homme doit s'adapter. Il est alors amené à revoir son père, bonhomme farfelu, dont il est sans nouvelles depuis longtemps et même à coexister avec lui malgré une atmosphère d'incohérence et parfois d'hostilité. Cette histoire est un voyage entre réalité et fantaisie, une espèce de rêve dont le personnage sort mûri comme après une épreuve initiatique. Première française.

Court-métrage poétique sur Hayra et sa condition d’archiviste.