Film hommage à Horacio Gómez Lara, fils de paysan Tsotsil du Chiapas devenu anthropologue, chercheur en éducation, pour défendre les langues et cultures autochtones.

Deodato, au prénom si adapté à ce lieu, y est apprenti croque-mort et déteste son futur métier. Il pense mille fois à y renoncer, jusqu’à l’arrivée de Jacqueline, vigoureuse jeune femme dépêchée dans le cimetière où il travaille pour enquêter sur les tombes abandonnées, afin de rentabiliser, d’optimiser, de maximiser l’occupation des sols. Les morts vont-ils partager son enthousiasme ?… Humour macabre garanti.

Une délégation de quatre hommes, deux ingénieurs, un officier de police assez risible et un guide aymara, arrive sur une île du lac Titicaca à la recherche d’un ingénieur de La Paz qui a disparu. La communauté Aymara qui a retrouvé son cadavre, fidèle à ses coutumes ancestrales et à ses mythes, refuse de le rendre par crainte de perdre les prochaines récoltes.
Tourné dans un paysage minéral, le film, dans un noir et blanc graphique et contrasté, suit l'approche et la rencontre entre les quatre hommes et les Aymaras. Le conflit qui oppose la délégation et les indigènes, l’incompréhension entre eux, les difficiles négociations qui s’en suivent, créent une tension bien rendue par le choix esthétique du réalisateur et met en évidence les différences culturelles et sociales autour de la conception de la vie et de la mort. Première européenne.
 

Cory Mann, jeune indien tlingit excentrique, se bat pour faire tourner son entreprise à Juneau en Alaska. Rattrapé par une fringale de saumon fumé et par la nostalgie de son enfance, il décide de passer un été au camp de pêche traditionnel de sa famille pour y fumer du poisson. L’histoire insolite de sa vie et l’histoire inédite de son peuple se mêlent à la préparation de la nourriture traditionnelle, aux difficultés pour payer factures, impôts, et garder son entreprise à flot. Les tentatives d’un homme pour évoluer dans cet espace de collision chaotique du monde moderne et d’une culture ancienne.

Une vieille femme s'enfuit de chez elle à la recherche du silence, pour passer ses derniers jours dans la solitude, loin de la société moderne. Mais sa fille ne la comprend pas et s’y refuse.

Quatre jeunes cinéastes ont décidé de diffuser leur film dans les villages reculés de la forêt péruvienne. C’est un fiasco. Sisyphes du cinéma péruvien indépendant, ils gonflent un écran géant et font du porte à porte, sans se laisser abattre par l’absence de spectateurs. Le reste du temps, ils parcourent le territoire dans leur camionette en jouant, en discutant à bâtons rompus, avec un sens aigu de l’autodérision

Manuel souffre d'une grave dépression après avoir appris que sa petite amie, qu'il ne connaît que virtuellement, est décédée. Au fil du temps, sa tristesse diminue mais il ne peut s'empêcher de se sentir enfermé dans sa solitude.

Films en fabrication, initiative d’Occitanie Films, propose de découvrir dans le cadre de Cinélatino un projet en cours de fabrication, d’en montrer les approches, les étapes de financement et les premières images.

Somos muchas más*, documentaire en développement, suit l’incroyable épopée de footballeuses Argentines lors de leur participation en France à la coupe du Monde 2019 et le travail de terrain mené par des joueuses, supportrices et militantes courageuses dans un quartier populaire de Buenos Aires. Un film où le destin de celles qui luttent pour la reconnaissance du sport féminin rejoint les grandes mobilisations féministes pour la défense du droit à l’avortement et contre les féminicides.

Camilo Najar, Son of Sodom en virtuel, devait jouer dans le premier film de Theo Montoya. Le réalisateur se plonge dans sa vie, les morts qui ont jalonné son parcours et nous plonge dans le milieu underground de Medellín.

À Buenos Aires, une troupe de théâtre composée d’acteurs sourds prépare une nouvelle pièce entièrement en langue des signes et sans sous-titres. Les acteurs souhaitent enfin avec cette oeuvre affirmer leur statut professionnel d’acteur sourd, malgré les doutes et les craintes de leur proches. À travers le processus créatif de l’oeuvre, le documentaire interroge sur le monde des sourds, la diversité, l’intégration et la communication.

L’exil est habité de souvenirs qui ne coïncident jamais avec l’idée que s’en font les autres, ce qui rend plus amer le sentiment d’étrangeté de l’étranger.